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Percussionniste oriental dans plusieurs ensembles musicaux, et pour la danse. Sur un chemin de passion musicale, explorant le répertoire du Moyen-Orient au Nay, et aussi dans un développement musical aux percussions, j'aime partager et enrichir la synthèse qui se fait tout au long du parcours du musicien. C'est avant tout une histoire de relation à soi, donc aux autres et un développement de sa sensibilité au monde.

Des instruments et des musiques que je pratique

La Darbouka, quel merveilleux instrument, si simple et si évident! Certains pensent Darbouka comme “frapper” d’autres comme une voie “darb”. Instrument millénaire, il nous permet de jouer de nombreux styles de musiques avec toutes sortes de techniques et d’intentions. Qu’elle soit en fonte ou en terre, montée d’une peau animale ou plastique, elle peut accompagner toute sorte de style et toute sorte de contexte musical. Biensûr d’autres percussions comme le riqq, et les daff (bendir) agrandissent le panel du percussionniste.

 

Le Riqq (ou Reqq), est un instrument central très souvent joué en orchestre, et dans le Takht, l'alternance des jeux (fermé, ouvert), permet de nombreuses nuances que la darbouka ne peut pas permettre. C'est l'instrument le plus technique à mon sens. Percussions par excellence pour accompagner le chant ! Sa facture moderne est plus souvent adaptée à un contexte d'orchestre tant dis que la chaleur de la peau naturelle est très appréciable dans les petites formations et en accompagnement du chant.

Le Daff (Deff ou Duff), est utilisé avec la darbouka et le riqq, comme percussion basse. Ils forment le trio de l'orchestre, et celui de l'accompagnement des Tablah Solo.

Le Daff a un son plus long que le riqq et la darbouka, les harmoniques ont un rôle musical important et son accordage est parfois nécessaire pour accompagner le chant. Il est approprié pour les pièces lentes pour lesquelles les sons longs sont intéressants. Sa facture, et surtout son diamètre varient beaucoup en fonction du timbre, et de la longueur de son que l'on souhaite obtenir. Pour de a musique Soufi, de grands daff sont utilisés, tant dis qu'en orchestre et en accompagnement de Tablah Solo, un daff plus petit avec un son plus court et plus puissant est utilisé.

Le Tabl (Maghreb), Davul, (turc), Tapan (grèce et balkans), est le tambour militaire joué avec une bombarbe (Zurna, Raïta ...) C'est l'instrument par excellence pour la musique des balkans, pour accompagner le bal. Il est aussi très présent dans tous le Maghreb. C'est un instrument puissant  qui permet de jouer le rôle de grosse caisse en musique déambulatoire et parfaitement adapté à différents répertoires, comme la musique médiévale occidentale par exemple.

Le Nay, roseau, est lui aussi un instrument multi millénaire, déjà joué en Egypte plusieurs milliers d’années avant l’ère chrétienne, il rapporte le son de la nature, la plainte joyeuse ou non du roseau séparé de sa roselière, comme métaphore de la séparation de l’humain avec sa divinité intérieure. Cet instrument qu’on pourrait dire transpositeur, a plusieurs tailles en fonction du contexte modale et musical, son apprentissage peut être difficile malgré une facture simple, mais une fois que le souffle a trouvé son premier chemin, le chant de l’âme n’est plus très loin.

Des instruments pour lesquels j'ai des notions de base
 

Le Oud ou luth oriental, instrument de la musique savante et populaire, instrument très ancien, celui de nombreux compositeurs et chanteurs connus, il permet de jouer dans tous les tonalités en fonction de son accordage. Et très intéressant d'un point de vue pédagogique pour comprendre les intervalles en musique arabe.

Le qanun (la loi) est l'intrument qui permet selon sa facture de jouer de façon très précise les microtons, bien que cette microtnalité soit un sujet complexe, les intervalles les plus courants peuvent être joués justes. Outil très utile pour le chanteur, ou toute personne qui souhaite approcher la justesse des musiques arabes et turques. Les qanuns turques se distinguent de façon générale par la présence de mandales plus nombreuses 9 voire 12. Alors que certains modèles n'en ont que le stict minimum 4, voire 5 pour la seconde de Hijaz.

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Biographie
Formé d'abord auprès d'Ismail Mesbahi, puis à L'ENM de Villeurbanne (Lyon) avec Alain Chaléard, les rencontres m'ont amené à suivre régulièrement les enseignements de Youssef Hbeish, Wassim Halal, puis Saïd Idrissi au Maroc. J'ai pu explorer les rythmiques impaires, et affiner ma technique et mon son dans les rythmes marocains.
Mélodiste au nay, élève d'Iyad Haimour c'est avec Nabil AdbMouleh que j'approfondi la pédagogie, la technique et le son du nay.

Professionnellement c'est au contact de Nicolas Derolin et Iyad Haimour que j'ai parfait l'analyse rythmique pour les danses egyptiennes, et avec les danseuse Laurie Billotet, Audrey Bordereau et Imayane que nous explorons la relation de la danse à la musique, au travers de différents projets locaux.

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